Édouard Nelson
Hommage à ce pasteur de l'Association baptiste, décédé cet été.
Le 14 août 2020 restera la date d’une nouvelle brutale : Édouard Nelson meurt d’un accident d’escalade. L’onde de choc se répand comme un tsunami.
Édouard était, au sein de notre Association, mais bien au-delà, l’un des moteurs de l’implantation d’Églises. Il avait la conviction que pour que l’Évangile atteigne nos contemporains, il fallait qu’il rayonne par des Églises engagées dans un témoignage de proximité. L’Église des Ternes en a été, sous son impulsion, un exemple vivant.
Édouard était, au sens le plus noble du terme, un visionnaire engagé. C’est sous son impulsion et avec son soutien que se sont développées nos implantations sur Paris (Paris Ternes, Paris Connexion, Paris Plaine, Paris St-Lazare). Il était toujours en mouvement vers l’étape suivante. Sa cohérence forçait le respect. Il a su, aussi, rester solidaire et loyal là même où nous n’allions pas aussi vite que les projets dont son esprit fourmillait.
Édouard a été un formateur hors-pair. Pas une année sans qu’il y ait un stagiaire à l’Église des Ternes ! C’était sa vision pour le renouvellement des ministères. Cet engagement a porté de nombreux et précieux fruits.
Engagé et apprécié dans le réseau City to City (Tim Keller), Édouard a permis de belles coopérations internationales pour l’implantation d’Églises en France. Dans le cadre d’Actes29, il était un modèle et une référence pour les autres implanteurs, dans un relationnel proche et motivant.
Édouard a été très actif dans le cadre des Groupes bibliques universitaires, par des conférences, des forums, et la rédaction d’ouvrages. Il était vice-président du CNEF, tâche qu’il a accomplie avec beaucoup d’engagement et de cœur.
Ses obsèques ont été un témoignage impressionnant. Nous pensons à Laura, son épouse, si forte dans sa foi et dans son espérance, et désormais confrontée à la terrible absence. Nous demandons à Dieu qu’il donne une capacité de résilience particulière à ses enfants. Nous pensons à l’Église des Ternes, aux amis d’Édouard qui se sentent comme « troués » par son absence. La perte est immense, incompréhensible. Mais nous n’avons pas le droit de nous arrêter : il nous faut reprendre, à la mesure qui est la nôtre, le flambeau qu’Édouard a si bien porté.