Église du Tabernacle, Paris
Une histoire à vivre
L’Église jouit d’une histoire forte avec des personnalités qui ont marqué le monde évangélique, mais elle ne peut pas vivre que de son passé. Même s’il y eut des rebonds, ses effectifs se sont réduits au fil des décennies et l’Église n’a plus implanté de communauté nouvelle depuis l’après-guerre. Plus de la moitié de ses membres et amis vient de la banlieue assez lointaine. Cette dispersion représente un vrai défi pour la communion fraternelle.
À la jonction entre le dix-huitième arrondissement et la ville de Saint-Ouen, l’Église souhaite toucher ce bassin de population de deux-cent-cinquante-mille habitants. Elle dénombre environ cent-cinquante personnes lors de ses cultes, dont une trentaine d’enfants. Elle peut compter sur un pasteur à temps plein et une assistante pastorale à trente pour cent pour la jeunesse et la diaconie. Elle cherche à engager un administrateur à temps partiel pour s’occuper des bâtiments.
Les bâtiments
L’Église a le privilège de posséder deux immeubles, ce qui constitue aussi une réelle charge. Elle vient d’achever la construction d’un élévateur et la rénovation de sa salle polyvalente, avec un budget qui a atteint cent-quatre-vingt-mille euros pour cause d’amiante. Une nouvelle chaudière a été installée ce mois-ci pour soixante-quinze-mille euros grâce à un emprunt partiel auprès des membres.
Le Conseil d’Église vient de valider un projet immobilier consistant à vendre le bâtiment annexe à un promoteur pour récupérer, au terme du programme, des locaux neufs mieux valorisés, avec soixante pour cent de surface en plus au rez-de-chaussée. Il reste à trouver le montage juridique et fiscal adéquat.
Vie d’Eglise
Nous avons eu la joie de baptiser neuf personnes en septembre. La pandémie nous a poussés à mettre les bouchées doubles sur le plan technique et nous diffusons désormais nos cultes en direct. Ceux-ci évoluent aussi dans leur forme, avec le lancement de différents groupes musicaux.
Les défis qui se présentent à nous : le renouvellement du Conseil d’Église, le lancement de groupes de quartier malgré la dispersion, les liens fraternels et une réflexion sur notre rapport à la culture.