Hommage aux bénévoles
C’est l’été ! Sans doute y aura-t-il des chantiers dans nos bâtiments, des travaux divers, du rangement, du grand ménage … Et des personnes qui s’engagent dans tout cela. Et les séjours vacances ! Leurs équipes d’animation et de service bénévoles, prêtes à en découdre !
Nos Églises bénéficient d’engagements bénévoles indispensables, les visibles, comme l’accueil au culte, ou les invisibles, comme la réparation d’une chasse d’eau. Il y a aussi celles et ceux qui donnent, qui prient, je ne les oublie pas.
Aujourd’hui, restons-en aux bénévoles. Je suis régulièrement amené à animer ou à observer des équipes de personnes qui donnent de leur temps, qui mettent leur savoir-faire au service de l’Église, qui lui consacrent une belle énergie. C’est une vraie joie ! Dans le contexte douloureux de la guerre en Ukraine, j’ai aussi constaté localement l’engagement très concret de plusieurs dizaines de bénévoles, émanant des Églises et d’ailleurs, pour humaniser l’accueil des déplacés de guerre.
C’est admirable. Je rends hommage à mes frères et mes sœurs qui font preuve de cet engagement. Que dans nos Églises ils soient honorés !
Ces engagements obéissent de manière concrète au commandement de la Torah cité par Jésus : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain comme toi-même. » Dans nos Églises, ce bel « esprit de service » fait des merveilles : on aime les enfants, alors on s’occupe de la garderie ; on aime les visiteurs, alors on s’occupe de l’accueil au culte ; on aime le Seigneur et son peuple, alors on s’occupe de la louange ; on aime les personnes âgées, alors on va les chercher pour le culte ; on aime le Seigneur, alors on s’occupe du bâtiment dans lequel son peuple le loue ; on aime les personnes précaires, alors on s’engage dans la solidarité. Et la liste est loin d’être close !
L’engagement bénévole peut aussi combler un désir de partage fraternel, cette envie que l’on a de « servir Dieu ensemble », de rire et transpirer d’un même souffle. Cela fait du bien à notre foi.
Il peut aussi exister un revers de médaille. Par exemple, se servir du bénévolat pour avoir du pouvoir sur les autres, et laisser même libre cours à sa soif de dominer ou de manipuler. Ou chercher à attirer l’attention sur soi, à assouvir un désir de reconnaissance – certes légitime – surdimensionné. Ou encore chercher à « mériter » des services en retour, et même à « mériter » une grâce supplémentaire de Dieu. Que Dieu sanctifie nos engagements !
Je termine par un clin d’œil. Les personnes qui ont relu ces lignes avant leur publication sont bénévoles. Celle qui m’a sollicité pour les écrire l’est aussi. Et l’expédition du Lien fraternel est assurée bénévolement.
Bon été aux bénévoles de nos Églises, que le Seigneur les bénisse.