Le Dimanche de l’Association en Belgique

Le 16 mars, les sept Églises de Belgique et l’Église d’Halluin se retrouvaient dans une salle communale à Limal pour le dimanche de l’Association baptiste.
Malgré un beau soleil printanier, deux-cent-cinquante personnes ont quitté leurs habitudes pour se retrouver pour un culte en commun au centre de la Wallonie.
Ce chiffre, qui peut sembler modeste à l’échelle des trois pays, représente quand même la moitié de la présence moyenne dans nos Églises belges le dimanche matin.
À cette occasion, toutes les Églises apportent leurs meilleurs talents au service des autres. Des musiciens issus de plusieurs Églises composent le groupe de louange et les équipes techniques se mobilisent. Une Église se charge de l’installation de la salle, une autre de l’accueil, une autre des repas.
Le temps de louange, présidé par Luc Torrini, pasteur de Wavre, nous a permis de nous poser ensemble devant Dieu avant d’aborder le thème du jour, « Dieu au cœur de nos hivers ».
Yves Seymoens, pasteur de Braine-l’Alleud, a relevé le défi de nous conduire « De l’ombre à la lumière avec Jérémie et ses Lamentations ». Deux méditations profondes qui nous rappellent que nous passons tous par des hivers dans nos vies, mais, quand nous y sommes, Dieu y reste présent et nous relève.
L’ensemble était ponctué de moments plus artistiques par les pasteures de Bruxelles Stockel, avec une belle lecture narrative d’extraits du livre de Jérémie par Lydia Lehmann et l’examen de deux tableaux de Marc Chagall par Audrey Torrini.
Parmi les deux-cent-cinquante présents, soixante de moins de dix-huit ans ont pu être accueillis dans l’Église de Wavre toute proche pour la garderie des plus petits, un club pour les enfants de cinq à onze ans et une rencontre d’ados animée par Jeunesse & Vie.
Un repas fraternel, assuré par l’Église de Jemeppe-Sur-Meuse, clôturait cette belle journée.
Témoignage : ce qui m'a touchée
Ce qui m’a touchée au club des enfants, c’est leur vulnérabilité et leur sincérité.
J’ai partagé avec eux une histoire autour du potier et de l’argile : « Jésus, tu es le potier et je suis l’argile. » Mon objectif était double : d’abord, leur faire comprendre cette image, puis leur montrer que, tout comme un potier façonne l’argile, Jésus travaille aussi nos cœurs pour nous transformer en des personnes meilleures. Pour simplifier le message, je leur ai expliqué : « Jésus malaxe aussi votre cœur pour faire de vous des enfants bons et gentils. »
À la fin de l’histoire, je leur ai proposé un moment de réflexion et de prière. Je leur ai demandé : « Quelle est la chose que tu aimerais que Jésus travaille dans ton cœur ? » Pour les guider, j’ai donné mon propre exemple : la patience.
L’un après l’autre, les enfants ont pris la parole, exprimant avec une grande sincérité leur désir de changement : « Jésus, je veux que tu malaxes mon cœur pour que je sois plus patient… je sois moins jaloux… j’aide plus mes parents… je travaille mieux à l’école pour recevoir plus de cadeaux. »
Leurs réponses, pleines d’authenticité et d’humilité, m’ont profondément touchée. J’ai été émue de voir à quel point ils étaient ouverts et réceptifs, et je rends grâce à Dieu qu’ils aient compris la belle image du potier et de l’argile.