Tout le monde en parle
Pendant des mois, le Covid et ses statistiques de contaminations, d’hospitalisations, ont tenu la une de toutes nos informations. Puis la pandémie a été relayée au second plan par la guerre en Ukraine. Les statistiques de personnes déplacées, exilées, mortes, font aujourd’hui l’ouverture des journaux télévisés. Au jour le jour, des témoins nous racontent en détail ce qui se passe. Sur place, des journalistes observent et commentent les faits, vérifient les sources de leurs informations, travail périlleux parfois.
Un évènement chasse l’autre. Les élections présidentielles en France gommeront-elles, pour un temps, les autres évènements de la planète ?
« Deux disciples allaient à un village nommé Emmaüs, éloigné de Jérusalem de soixante stades ; et ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé. » (Lc 24.13,14). C’était le dimanche même de la résurrection de Jésus. Ces disciples, sans doute témoins oculaires, étaient bien au courant de ce qui était arrivé « au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en œuvres et en parole devant Dieu et devant tout le peuple » (Lc 24.19). Jésus, qu’ils n’ont pas reconnu sur leur route, leur semble ne pas être au fait de ce que tout le monde sait déjà de ce qui s’était passé il y avait quelques heures seulement. Le bouche à oreille – les réseaux sociaux de l’époque – a parfaitement fonctionné. Effectivement, ce dimanche matin-là, des femmes étaient venues dire aux apôtres que Jésus était vivant. À leur prompt retour à Jérusalem, les Onze confirmèrent à nos deux compagnons la nouvelle : « Le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon. » En voilà un scoop ! Un homme qui se dit Dieu, crucifié, a été vu vivant. Il est ressuscité, comme il l’avait annoncé !
Combien de gens ont cru à la nouvelle ? Combien ont vu Jésus en chair et en os, après sa résurrection ? Des milliers, y compris nos deux compagnons d’Emmaüs, et par deux fois pour ce qui les concerne (Lc 24.36).
Que restera-t-il dans deux mille ans de nos évènements récents ; des plus de six millions de morts du Covid, de Messieurs Poutine et Zelensky, de Marioupol et de Kiev et de leurs victimes ?
Cependant, encore aujourd’hui, ce qui s’est passé à Jérusalem aux temps bibliques n’est pas oublié. Ce Jésus ressuscité, vivant, est toujours d’actualité. On a fêté Pâques partout. Les Églises et les disciples se multiplient dans le monde.
Bien sûr, peu de nos journaux ont titré le 17 avril dernier, jour de Pâques, « IL EST VIVANT ! », mais des millions de fidèles ont célébré le Roi serviteur, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, vivant et intercédant pour eux à la droite du Père.
Il me reste à faire mon travail de journaliste, périlleux parfois. A accomplir mon ordre de mission : diffuser la Bonne Nouvelle. Mes sources sont confirmées, dignes de foi. L’évènement qui a changé le monde a bien eu lieu à Jérusalem ! Jésus est bien ressuscité et Jésus revient, comme il l’a promis !
Avec un peu de retard sur le calendrier, joyeuses Pâques !