Article paru dans :

Depuis mon enfance, j’ai toujours eu à cœur de pouvoir être une source d’encouragement pour mes proches, que ce soit dans les sphères privée, professionnelle ou ecclésiale.

En effet, si Jésus nous accueille tels que nous sommes, nous trouvons donc dans l’Église des personnes qui viennent à lui avec tout leur passé, leurs traumatismes physiques, psychologiques ou spirituels (abus, maladie, divorce…).

Écriture

Il y a quelques années, j’ai été confrontée à une situation qui m’a demandé un investissement émotionnel et spirituel assez éprouvant. Malgré toute ma bonne volonté, j’ai réalisé qu’apporter un soutien efficace nécessite parfois une certaine formation dans l’accompagnement que je souhaitais mettre en œuvre. Je voulais connaître les limites que je devais m’imposer et comment ne pas causer plus de « dégâts » que de bien. J’aurais pu entamer une formation en psychologie, mais je suis convaincue que Dieu est le premier des médecins. C’est lui qui nous a dit : « Venez à moi vous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » C’est lui qui guérit le cœur, qui (re)donne la vie.

Dans cette optique, j’ai débuté l’année dernière une formation en relation d’aide chrétienne. Il existe plusieurs approches et je trouve intéressant de connaître quelques fondamentaux psychologiques, et comment les mettre en parallèle avec les principes bibliques.

Ce que je retiens, c’est qu’il est primordial de savoir être à l’écoute de l’autre et lui faire découvrir ce que Dieu peut lui offrir dans son processus de réconciliation avec lui-même, avec les autres, mais surtout avec Dieu ! Une personne formée en relation d’aide peut apporter son concours dans une Église, dans le cadre de visites fraternelles ou d’accompagnements particuliers. Suivre une formation permet aussi de constituer un réseau, ce qui permet de trouver des relais en cas de besoin. ■

Article paru dans :