Pastorale du Sud-Est à Château-Arnoux
Dans l’Association baptiste, il n’y a pas que la « grande » pastorale d’Evian, qui a lieu chaque année au printemps. Il existe aussi des réunions régionales de responsables d’Église.
C’est autour de l’enseignement de David Porter sur le thème de la louange que nous nous sommes réunis mi-novembre. La très grande majorité de nos Églises étaient représentées. David nous a conduits dans un questionnement à trois-cent-soixante degrés sur ce sujet qui élargit notre vision du culte : celui-ci, du début jusqu’à la fin, et en ses différentes composantes, est louange ! On aura donc compris que cette louange-là englobe et dépasse largement ce que nous appelons par facilité le « moment de louange ». David Porter prépare la sortie d’un livre sur ce sujet dans les prochains mois et nous en avons eu en quelque sorte les prémisses. Nul doute que cet ouvrage sera inspirant pour nos assemblées, renouvelant et élargissant notre célébration en Église.
Par ailleurs, l’occasion nous a été donnée de mieux toucher du doigt l’essaimage en cours à Forcalquier à partir de Château-Arnoux. Une visite sur site, conduite par Cédric Cambien, a permis de prendre la mesure des projets, des activités, et de leur inscription dans le cadre de cette sous-préfecture. Une véritable démarche de développement local s’élabore, avec la construction de relations véritables, au sein de la cité. Il s’agit bien d’un essaimage qui conduit « La Source » de Château-Arnoux à devenir en quelque sorte « bi-site » avec trente kilomètres de distance.
Cette pastorale a également donné lieu au partage de l’actualité de la vie de nos Églises respectives et à la prière les uns pour les autres, pour les joies comme pour les défis. C’est le sens de nos rencontres que de constituer ainsi un réseau de solidarité proche, comme nous avions pu le vivre lors du culte en commun de nos assemblées, le 15 octobre à Nîmes. Nous sentir concernés par ce que vit notre « autre » nécessite ce socle d’informations échangées.
Au-delà de nos frontières régionales, voire nationales, Nordine Salmi nous a également aidés à élargir le regard pour réaliser que notre liberté de culte est une fleur fragile et précieuse, que beaucoup de nos frères et sœurs voudraient eux-mêmes cultiver. Enracinés dans le local, puissions-nous être en même temps membres conscients de cette Église universelle.