Ma joie à Noël
Malgré un environnement ô combien maussade, je n'ai pas envie de gâcher ma joie de cet anniversaire à la portée planétaire. Il y a tant de sujets de réjouissance attachés à Noël ! Oui, « un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix [...] voilà ce que fera le zèle de l'Éternel des armées. » (Es 9.5-6).
Je veux rester émerveillé par la patience de Dieu envers un monde qui rejette ses commandements, ses innombrables preuves d'amour et sa parfaite paix.
En ces jours de joies, louons notre Dieu qui s'est fait homme afin de nous délivrer du péché et de la mort. Son plan, que nous n’aurions jamais pu imaginer, nécessitait cette incarnation, annoncée notamment par les prophètes. Le Créateur de l'univers va ainsi transformer sa promesse de sentence (Gn 2.17) en une grâce procédant de son immense amour (Ep 2.8). Comment ne pas se réjouir du pardon parfait du pécheur imparfait que je suis, obtenu par le sacrifice consenti par cet enfant de Judée, plus tard, à la Croix ?
Il y a deux mille ans, à part quelques-uns, le monde a été pris par surprise. Né d'une vierge, pleinement homme et pleinement Dieu, le Roi des rois vient au monde humblement, dans une étable. Cependant, dès sa naissance, sa gloire resplendit déjà dans les cieux, lorsque l'ange s'adresse aux humbles bergers (Lc 2.9) puis lorsqu’une multitude de l'armée céleste se met à louer Dieu en disant : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée ! » Les bergers sont les premiers prévenus, avant les mages d'Orient et s'en retournent, « glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils ont entendu et vu » (Lc 2.20). On dirait la sortie d'une soirée de louange !
Alors ne nous privons pas de célébrer le Prince de la paix, l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde et particulièrement le mien.
Ignorons un peu les aspects mercantiles, la frustration de lire « Joyeuses fêtes » dans nos rues au lieu d'un franc « Joyeux Noël ».
« Tu es est venu jusqu'à nous, quittant la gloire de ton ciel... » Ce cantique de Graham Kendrick (Recueil J'aime l'Éternel, n° 553) rend hommage au Roi serviteur et nous invite à l'honorer. Réjouissons-nous, chantons, louons Dieu. Jésus est venu jusqu'à nous, à Noël et il reviendra. Alléluia.