PAR : Serge Horrenberger
Membre du conseil (ancien) de l’Église protestante évangélique « La Source », Château-Arnoux

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Une année nouvelle commence. Cette page blanche nous éblouit et nous invite à faire des projets. Tout d’un coup, nous sommes enivrés par une multitude de possibles qui s’offrent à nous.

C’est excitant et prometteur, c’est beau d’élaborer des projets et de rêver que cette année sera plus belle que les précédentes ! Pourtant, ne serait-il pas sage, avant de foncer, de nous asseoir, de réfléchir, de calculer, d’en parler à celui que nous appelons notre Seigneur et de chercher son conseil(*)… ?

D’autant plus, et cela peut nous surprendre, que lorsque la Bible mentionne des projets humains, c’est le plus souvent pour spécifier que Dieu les désapprouve, les détruit ou les annule. Veillons donc, en 2018, à ne pas prendre en compte notre seule logique humaine, nos seules envies qui peuvent s’avérer déraisonnables. «

L’Éternel renverse les plans des nations, il anéantit les projets des peuples, mais les plans de l’Éternel subsistent éternellement, et les projets de son cœur de génération en génération. » (Ps 33.10-11).

Bonne nouvelle, l’Éternel a lui aussi des projets, des plans, et cela a du sens pour nous d’ « entrer dans ses projets ». Quel privilège d’œuvrer avec lui ! N’est-ce pas cela être disciples ? Si tout ce psaume 33 peut guider notre marche, le verset 5 nous invite à réaliser que des projets selon Dieu ne peuvent qu’être empreints de justice, de droit et de bonté.

Si nos projets sont en cohérence avec la volonté de Dieu, nous n’aurons pas la douleur de devoir faire face à cette déclaration d’Ésaïe (8.10) : « Vous aurez beau prendre des décisions, elles seront sans effet. Vous aurez beau prononcer une parole, elle ne s’accomplira pas. »

Quel contraste avec les projets de l’Éternel : « Mon projet se réalisera et je mettrai en œuvre tout ce que je désire », dit Dieu en Es 46.10.

Réfléchissons donc quand nous faisons des projets pour 2018.

Posons-nous les questions suivantes : ce projet est-il réfléchi, juste et bon, pour moi certes, mais aussi pour Dieu et pour mon prochain ? Et pour la belle planète Terre dont nous sommes gestionnaires ?

Ce projet revêt-il d’autres intérêts que mon unique satisfaction ?

Paul faisait des projets, Jacob ou David aussi, nous allons bien sûr en faire. Cela est évidemment utile si nous voulons avancer. Simplement, ne tenons pas l’Éternel à l’écart de nos projets.

Pourquoi ne pas avoir comme projet de l’écouter attentivement en faisant nos délices des Écritures ? Quel plaisir quand, pour nous aussi, les paroles de l’Éternel sont plus douces que le miel (Ps 119.103) !

Que sa lumière et sa vérité nous guident et nous conduisent (Ps 43.3). ■


(*) Lc 14.28-30. Voir aussi Mes choix, qu’en pense Dieu ? (J. Chaintrier, Farel-GBU, 2014)

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janvier 2018

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