Séances plénières

1. Délivre-nous du mal ! (Thierry Huser)

La question du pardon nous renvoie au mal commis, à sa douloureuse irréversibilité. Que signifie l’acte de pardonner face au sérieux du mal ? Comment ne pas faire du pardon une banalisation du mal ? Quel sens et quel éclat prend le pardon sur ce fond du mal pris au sérieux ?

2. Rentrer en soi, revenir, être accueilli (Léo Lehmann)

La Bible n’a de cesse d’affirmer qu’une issue est possible malgré le mal ou l’offense que nous pouvons avoir commis. Le pardon divin nous est offert, mais ne peut réellement se vivre sans un cheminement préalable et nécessaire. Comment répondre aux invitations à « revenir », à nous « repentir » ? En quoi ces éléments s’intègrent-ils dans la « Bonne Nouvelle » de Jésus ? De quelles manières peuvent-ils s’exprimer ? Quel accueil espérer pour celui qui revient ainsi ?

3. Pardonner, un chemin (Léo Lehmann)

L’offense et le mal subis laissent des traces profondes et ont des conséquences parfois irréversibles. Nous pouvons en être écrasés et blessés. Il nous arrive d’être traversés par des mouvements intérieurs impérieux dans lesquels nous ne nous reconnaissons pas toujours, saisis par une exigence de justice qui relègue la perspective du pardon à un horizon bien éloigné. Quelle place donner à la multitude des résonances de l’offense subie ? Comment le pardon peut-il devenir possible ?

4. Reconstruire une relation : comment, jusqu’où ? (Jean-Marc Bellefleur)

Le pardon vise la restauration d’une relation de paix. Mais celle-ci peut se vivre à différents niveaux. Quelles attitudes favorisent, limitent ou empêchent cette restauration ? Quels sont les langages de la réconciliation, de la part de l’offenseur, de l’offensé ? Comment les écouter, les recevoir ? Comment fonder et assumer les limites d’une relation après une offense ou un abus ?

5. Combien de fois pardonnerai-je ? (Etienne Grosrenaud)

En conclusion de notre parcours, nous voulons recevoir les perspectives de Jésus qui nous invite à considérer la mesure du pardon reçu de Dieu pour en faire celle du pardon que nous accordons. Comment et jusqu’où la grâce reçue de Dieu est-elle appelée à nous marquer de son empreinte ? Comment Jésus éclaire-t-il le lien entre les dimensions verticale et horizontale du pardon ? À quelle dynamique nous invite-t-il, avec quelles motivations, et jusqu’où ?